Santé publique : Journée mondiale de lutte contre le tabac : rencontre avec le centre de tabacologie et l’une de ses patientes !

Le 31 mai c’est la journée mondiale sans tabac, une occasion d’informer tous les publics sur les conséquences du tabagisme et pour la promotion d’une vie plus saine sans tabac.
A cette occasion, le service de tabacologie organise une journée d’information, de prévention et de conseils à Vannes, le mardi 27 mai.

Rencontre avec Laurence,
suivie depuis fin 2024

C’est en fin d’année 2024 que Laurence franchi les portes du service tabacologie du CHBA. Agée de 62 ans, elle est fumeuse depuis ses 15-16 ans et a
régulièrement une idée qui lui revient à l’esprit : arrêter de fumer. Elle l’avoue, « j’ai parfois arrêté la cigarette, notamment pendant mes grossesses et l’allaitement qui a suivi, mais dès la fin de celui-ci, je reprenais ! ».
Cette personnalité solaire au regard pétillant décide en octobre dernier de contacter le service qui va mettre tout en œuvre pour l’accompagner dans sa démarche.

Quelle fumeuse étiez-vous ?
Je fumais dès le matin et j’avais une certaine routine ; or, il est difficile pour moi de sortir de cette routine.

Quelle a été votre motivation pour arrêter définitivement en vous faisant aider ?
L’envie de liberté ! J’ai travaillé dans le milieu médical, et notamment en pneumologie ou au bloc. Malgré les patients que je rencontrais, je n’ai jamais eu le déclic d’arrêter car la peur ne fonctionne pas sur moi. En revanche, sortir de la dépendance à la nicotine, c’était pour moi, retrouver ma liberté.
Et puis, plusieurs personnes de mon entourage ont fait un infarctus, j’avoue que ça m’a fait beaucoup réfléchir.

Pour y arriver, vous avez choisi le service tabacologie du CHBA. Pour quelle raison ?
Le plus important quand on se lance dans cette démarche, c’est de tomber sur des spécialistes. En venant au CHBA, c’est exactement ce que j’ai trouvé. Les infirmières en tabaco vont au-delà de ce que peuvent faire les médecins généralistes puisqu’elles sont spécifiquement formées dans leur domaine.

Comment s’est passé votre accompagnement ?
Très simplement ! Avec Delphine (IDE tabaco au CHBA) on a d’abord échangé par téléphone, puis je me suis déplacée sur le site de l’hôpital à plusieurs reprises. Nous avons beaucoup discuté et abordé les solutions qui s’offraient à moi, nous avons aussi adapté les alternatives au tabac au fur et à mesure… Rapidement, j’ai été autonome et j’en suis ravie car j’ai pu me lancer dans un projet, uniquement pour moi, et c’est comme ça que
j’ai commencé le Pilate.

Un dernier mot pour convaincre d’autres personnes d’arrêter de fumer ?
Cette histoire est surtout une histoire de rencontre ! Donc en deux mots, je dirais : optimisme et rencontre !